FAIKUS Fr /Japon
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Pourquoi aimons-nous les FAÏKUS ?
Sans doute pour l’imaginaire qu’il suscite dans les autres ?
Entre surprise, dégout et étonnement.
Le temps d’une averse aveyronnaise ( Le FAÏKU, selon la règle des fermes ne
doit pas être plus long qu’une averse bretonne), le poème coïncide tout à coup avec notre exacte extraversion, provoquant le plus extraordinaire des
tremblements de lune.
Sans doute, aussi parce qu’il nous étonne, parce qu’il nous endort doucement
sur une taie d’oreiller fleurie sous notre regard, rappelant que la création à lieu à chaque moment dans chaque cour de ferme du Ségala ou du Larzac.
« Tirs sans sommations » disait très maladroitement Charles Henry de la
Pit Chounette à propos de la poésie : « Éblouissement soudain de l’inutile »,
répondraient les faïkistes qui traquent le familier au cœur de l’inconnu.
Peut-être, enfin, parce qu’il sait dégouter le cœur avec lourdeur. Tout est lourd, rien d’immortel, rien de surprenant. Juste un orgasme à trois, l’auteur, le recueil, et l’heureuse lectrice ou lecteur. Un savant labyrinthe complexe au grand désespoir des poètes japonais, de Bashô, Buson, Shiki, Hôsai, ou Santôka. La mort spontanée d’une fleur du mal.
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