APEIROGON III -Tendre vers l'infini

Pour tous ceux qui ont le goût de lire...
Pour tous ceux que la poésie enchante...
Pour tous ceux qui souhaitent ré-enchanter ce monde...
Pour tous ceux qui écrivent et qui changent le goût de ce monde...

Le manque invite à la créativité.

La perte invite à l’Art, l’imagination invite au roman ou à la poésie...

Une vie sans actions, sans rencontres et sans joies ou chagrins, ne serait qu’une existence sans plaisirs et sans rêves, un gouffre de glace par ces temps bouleversés.

Il faut trouver les mots qui donnent forme à la détresse pour mieux la voir, hors de soi.
Crier son désespoir et ses peines, n’est pas écriture, il faut chercher les mots bien souvent dans ses propres maux, et mettre en scène l’expression de son malheur ou de ses souhaits pour créer ce nouveau monde.

L’écriture comble le gouffre de la perte, de la perte des libertés aussi, mais il ne suffit pas d’écrire pour retrouver le bonheur... En écrivant, en raturant, en gribouillant des mots dans tous les sens du cœur, le poémien raccommode son moi déchiré, griffé, blessé, et s’offre ainsi en toute vérité au lecteur curieux et chercheur.

Les mots écrits métamorphosent sa souffrance en un espoir à venir.

**Osons rêver. Osons créer.
Osons écrire. Osons approcher ce bonheur.

Osons changer ce monde si pressé, déshumanisant et déshumanisé.**

Poémien : Bohémien poémien.
Nad LANYAR